5.11.13

VERNISSAGE DE L'EXPOSITION 'BLOOMING' DE L'ARTISTE PEINTRE SUN YOUNG MIN LE JEUDI 7 NOVEMBRE 2013 A PARTIR DE 19H00


Au plaisir de vous y retrouver,
Amicalement,
Sun Young MIN

video link du vernissage Galerie TOKO

"un grand first" galerie Toko



Galerie Toko
14, rue Monsieur le Prince, Paris VI

video link "L'heure de l'ombre" _Expo Sun Young Min

"L'heure de l'ombre" Vernissage




grand remerciements

"L'heure de l'ombre" série


60x92cm(x2), acrylique sur toile -2013-
89x116cm, acrylique sur toile -2013-
46x61cm(x4), acrylique sur toile -2013-
89x116cm, acrylique sur toile -2013-
60x92cm(x2), acrylique sur toile -2013-

89x116cm, acrylique sur toile -2013-
60x92cm(x2), acrylique sur toile -2013-
46x61cm(x4), acrylique sur toile -2013-
89x116cm, acrylique sur toile -2013-
60x92cm(x2), acrylique sur toile -2013-

"L'heure de l'ombre" solo expo in Galerie Grand Éterna


"L'heure de l'ombre"
  le jeudi 05 septembre 2013 de 18h30 à 21h30
  au 3, rue de Miromesnil, Paris VIII
  exposition du 03 septembre au 28 septembre 2013

  Mot de l'artiste:
  Mon inspiration se cache dans l'obscurité de la nuit.
  Quand vient l'aube, elle disparaît. Mais elle reste toujours au fond de moi.
  Ma peinture raconte ce moment d'obscurité.
  C'est "l'heure de l'ombre".

  Sun Young Min 
My inspiration lies in the darkness of the night. 
It dies when dawn comes. 
But it is still in my heart. 
My painting is about this moment of darkness. 
It is "darkness time".

Sun Young Min

L'heure de l'ombre : processus de preparation

Cité des Arts, Paris


Expositions Collectives (AJAC)

Galerie de l’Europe, Paris

 En janvier dernier, j'ai participé une exposition collective à Galerie de l’Europe, avec six tableaux 

paul bertier catalogue design

Lillian Davies Catalogue text for Sun Young Min


Depuis qu’elle est arrivée en France en 2006, l’artiste Coréenne Sun Young Min a concentré son travail créatif sur la reproduction intuitive d’images florales en peinture acrylique. « Tout peut être exprimé par les fleurs » dit elle, alors qu’elle mobilise le genre traditionnel occidental de la nature morte pour répondre aux questions de la jeunesse, de la mort et du passage du temps. Insistant de manière formelle sur le fossé entre jeunesse et maturité, Sun Young Min finalise de manière extrêmement précise certaines parties de sa peinture alors que d’autres sont à peine commencées. Parfois, elle écorche une partie de l’œuvre, anticipant le processus naturel de décomposition.


Avec une influence évidente de la peinture orientale traditionnelle, Sun Young Min canalise l’important choix de couleurs et le sens de l’espace qui définissent les paysages expressionnistes abstraits d’Helen Frankenthaler. Le travail de Sun Young Min fait aussi écho aux riches récits et aux palettes expressives de Cy Twombly, que Sun Young Min cite volontiers comme sa référence principale. Son processus créatif commence avec une période intensive et profondément personnelle d’écriture. Elle ne travaille pas à partir d’esquisses ou de photographies de référence mais seulement en utilisant les errances tumultueuses, parfois humoristiques, de son esprit.  « Mes esquisses sont mes textes » explique-t-elle, la préparant ainsi à compléter chaque cycle de son travail unique avec passion et rapidité.

Les iris qui peuplent le Jardin coréen de Sun Young Min illustrent parfaitement la position unique de l’artiste entre l’Europe et l’Asie. La fleur, que beaucoup voit comme l’inspiration du symbole héraldique qu’est la fleur-de-lis, révèle aussi son côté oriental, étant un icône de la Corée où un arc en ciel de variétés fleurit à la fin du printemps et au début de l’été. Mais les iris de Sun Young Min ne sont pas seulement le sceptre d’un lieu et d’une identité, dans son travail ils sont devenus des créatures autonomes ?, chargées d’une palette d’émotions et d’énergies en constante évolution. Les dimensions importantes de son travail permettent aux fleurs d’avoir une corporéité dynamique qui implique une confrontation physique avec le spectateur. Ces derniers temps, Sun Young Min voit ses iris comme étant moins asiatiques et plus européens.  Ses toiles, autrefois « timides et mystérieuses », « riches en bleus et violets », deviennent « confiantes, sexuelles … et même parisiennes ! ». La partie la plus intéressante de son travail est une confrontation visible entre les extrêmes. Sur ses toiles, l’orient rencontre l’occident avec la même intensité que l’inévitabilité de la mort fait face aux vibration de la vie. — Lillian Davies

Lillian Davies est une historienne et critique d’art spécialisée en art moderne et contemporain. Elle est professeur de Beaux Arts au Paris College of Art et une contributrice régulière à différents magazines internationaux dont Artforum.


Since arriving in France in 2006, Korean artist Sun Young Min has focused her expansive creative practice on images of flora intuitively rendered in acrylic on canvas. “Everything is expressed through flowers,” she says, as she mobilizes the traditional Western genre of nature morte to address questions of youth, mortality and the passage of time. Formally emphasizing the gulf between jeunesse and maturity, Sun Young Min pushes some parts of the canvas to a very high finish while leaving others only just beginning. At times, she scratches her compositions with a metal sponge, preempting the natural process of decay.
Clearly informed by “traditional Oriental painting,” Sun Young Min also channels the intense pools of color and grand sense of space that define Abstract Expressionist Helen Frankenthaler’s landscapes. Sun Young Min’s work also echoes the rich narratives and expressive palette of Cy Twombly, who Sun Young Min cites as a key reference. Her creative process starts with an intense and deeply personal period of writing. She does not work from sketches or reference photographs, only the tumultuous, and sometimes humorous, wanderings of her mind. “My sketches are my writing,” she explains, preparing her to complete each cycle of unique works with passion and speed.

The irises that populated Sun Young Min’s Jardin Coréen embody the artist’s unique position between Europe and Asia. The flower many see as the inspiration for France’s heraldic symbol of the fleur-de-lis, for Sun Young Min, also reveals her Oriental side, an icon of Korea, where a rainbow of varieties blossom in late Spring and early Summer. But Sun Young Min’s irises are not only scepters of place and identity; in her work they have become autonomous creatures, charged with an evolving range of emotions and energies. The large scale of her work allows her flowers a dynamic corporality that demands a physical encounter with her viewer. Lately, Sun Young Min sees her irises becoming less Eastern and more European. Her once “timid and mysterious” canvases, “rich in blues and purples” are becoming “confident, sexual … Parisian, even!” The most exciting part of her work is the visible struggle between extremes. On her canvases East meets West with the same overwhelming intensity that the inevitability of death faces the vibrancy of life. – Lillian Davies

Lillian Davies is an art historian and critic specializing in modern and contemporary art. She is a professor of Fine Arts at Paris College of Art and a regular contributor to Artforum magazine, among other international publications.


Lithographie


68x82cm 
30 exemplaires signes
-2012-

photos d'atelier lithographie








photographie Darby KIM

photos d'atelier